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Mensagem por Daniela Qui 01 Jul 2010, 09:55

[Tens de ter uma conta e sessão iniciada para poderes visualizar esta imagem]Militant homosexuel depuis 1975, Jacques Fortin présente son livre L'homosexualité est-elle soluble dans le conformisme ? Cet ouvrage interroge tant le conformisme homophobe dans l'histoire que l'expression actuelle de formes de conformisme (sexiste et marchand) au sein des univers homosexuels. Le cinquième titre de la collection « Petite Encyclopédie Critique » des éditions Textuel...
********************************

Dans la collection « Petite encyclopédie critique », il fallait un espace sur la question homosexuelle. Le grand philosophe des Lumières Montesquieu l'avait lui dessiné, dans son De l'esprit des lois (1748), sous le titre « Du crime contre nature » ! Ici on interrogera plutôt les idées reçues qui ont souvent cours à propos de l'homosexualité, de son histoire, de son tropisme identitaire aussi... À l'heure où il semble qu'elle ait obtenu droit de cité et quelques-uns des droits que réclament de longue date lesbiennes, gais, bisexuel/les, transexuel/les autour de l'idée d'égalité, on s'interrogera aussi sur le contenu et la pertinence de cette égalité... en quoi ? sur quoi ? pour qui ? pour quoi faire ?



Bref, pour l'auteur, un militant des premières heures, il s'agira encore de se demander : nous sommes-nous battus pour ça ? Vraiment ? Alors si oui, pour quoi d'autre encore, quand même...



L'homosexualité aurait toujours existé ?



Confondu aujourd'hui avec l'homosexualité, l'homoérotisme (pratiques érotiques entre personnes de même sexe) est attesté dans l'Antiquité (germanique, moyen orientale, hellénique) assez généralement comme composante de la sexualité, pratiqué avec honneur en tout cas entre hommes (l'asservissement féminin étant déjà consommé qui nie aux femmes une sexualité autonome). Puis, enjeu dans les conflits, entre autres religieux, les actes homoérotiques ont été diversement maltraités, très tôt par l'élimination des hommes incapables d'assurer leur fonction virile, puis stigmatisés voire poursuivis mais au même titre que le vol ou l'adultère, comme des pratiques prohibées ou des manifestations du Malin.



C'est de ces poursuites qui, progressivement, s'aggravent, de la « judiciarisation » qu'il fallait bien justifier (ou contester) que sont nés les débats sur ce « penchant » singulier, sur ceux qui s'y adonnent, sur cette « nature ». Il aboutit à la notion récente, moderne et surtout médicale, d'homosexualité comme « orientation » affective, sensuelle et érotique qui dessinerait une forme « d'identité » (et plusieurs : LGBTI).



Avec l'homoérotisme comme composante habituelle de la sexualité, on était loin, à l'origine, des psychiatrisations modernes auxquelles ont été soumises, parfois jusqu'à la terreur, les personnes lesbiennes, gaies, bi ou transsexuelles, intersexes. Si, du moins, on veut bien entendre et comprendre ce que l'Histoire et les textes attestent, indépendamment des relectures et traditions.



L'homosexualité est en ce sens une notion moderne, très récente.



Les religions auraient toujours condamné l'homoérotisme ?



En fait la constitution des trois monothéismes a été à chaque fois le fruit de batailles politiques acharnées, entre autres inter-religieuses. Les pratiques homoérotiques y ont été, parmi bien d'autres, un enjeu non pas en tant que telles, mais parce qu'elles entraient dans des rites ou des résistances impies à l'ordre nouveau. De surcroît leur stigmatisation renforce la sacro-sainte séparation des sexes, hantise des trois grandes religions (et ciment de la division sexiste du monde, du travail et des hiérarchies).



Il en est résulté la construction d'une prohibition morale centrée cette fois sur les pratiques homoérotiques en elles-mêmes, que des exégèses abusives et des traditions d'ordre moral ont renforcée.



Avec les temps modernes, l'étau de la prohibition se serait-il desserré ?



Au contraire, avec l'Inquisition, la Réforme ou encore la Renaissance, la charge de la prohibition morale passe aux institutions répressives des États en développement (plus tard la médecine prendra le relais). Les bourgeoisies naissantes ont besoin d'ordre, d'asseoir leur domination, de judiciariser le bien et le mal. Les lois prennent la suite des traditions théologiques et il s'instaure une véritable persécution à partir des XVe et XVIe siècles en Europe (puis dans le monde via la colonisation).



Paradoxe créateur : en même temps que s'appesantit la persécution légale, donc judiciaire, s'ouvre le débat critique sur leur pertinence philosophique et juridique. Quels sont ces actes et qui sont ces gens ? Quel préjudice et envers qui ? Quel est ce droit qui les poursuit ? En quelque sorte l'excès même de persécution suscite son antidote !



L'abrogation des lois discriminatoires serait récente ?



Le Siècle des Lumières, dans sa lutte contre le fanatisme (suite aux guerres de religions) et la tyrannie (royale, ecclésiale, impériale), s'interroge sur la liberté individuelle et la vie privée. Dans De l'esprit des lois Montesquieu prône, sous ces motifs, de cesser de poursuivre le « crime infâme ». Il est suivi en cela par la constituante de 1791 puis par le code Napoléon qui ne prévoient plus de poursuite ni d'incrimination. Toute une série d'États européens s'y alignent progressivement, d'autres (Angleterre, Allemagne de Bismarck) s'y refusent. Le débat médical, la controverse politique et les chroniques judiciaires se poursuivent jusqu'en deuxième partie du XXe siècle, avec entre temps les tragédies homophobes nazie et stalinienne des années 1930.



L'évolution des mœurs aurait-elle permis la « libération homosexuelle » ?



Les XIXe et XXe siècle ont connu des poussées homophobes récurrentes et des mouvements de résistance acharnés (comme en Allemagne avec Hirschfeld, en France 50 ans plus tard avec Arcadie). Croire au conte de fée de « l'évolution des mœurs » serait faire peu de cas de ces mouvements, des polémiques politiques, de la virulence des préjugés jusque dans le monde psychiatrique, qui ont agité l'Europe, peu de cas aussi du procès d'Oscar Wilde, des chauvinismes revanchards d'avant la guerre de 14-18 qui utilisèrent l'imputation « d'inversion », peu de cas enfin des menées homophobes de la Libération en France comme du maccarthysme aux États-Unis, ou en Angleterre au même moment, de l'obtuse phobie des églises et des religions...



Longtemps les mouvements tentèrent de « justifier » l'homosexualité pour convaincre et obtenir des droits élémentaires dont celui simplement d'une citoyenneté honorable. Per scientiam ad justiciam... en pure perte.



Tout bascula autour de Mai 68 lorsque les « gouines et les pédés » s'insurgèrent, refusèrent d'avoir à se légitimer, inversèrent le stigmate en fierté, et mirent en procès « l'hétérosexisme », portés dans le vaste mouvement que structurèrent en grande partie les luttes féministes avec les luttes de « libération » antiraciste.



Avec la tragédie de la pandémie du VIH, une fois de plus l'Histoire faillit régresser. « Punis » par où ils auraient « péché » les « hors-le-genre » durent à une mobilisation exemplaire de ne pas se retrouver au pire en « sidatorium », au mieux en situation de parias. Dans la foulée, leur exigence d'entrer dans le droit commun, social et civil, s'affirma et ouvrit la porte à l'obtention des droits démocratiques.



Ce mouvement né dans le maelström « sociétal » de la révolution de 68 avortée, se trouva alors confronté à la nécessité d'obtenir droit de cité dans une cité qui n'était plus celle du « vivre sans entrave et jouir sans temps mort » pressé de subvertir le « vieux monde » de « l'impérialisme » hétérosexuel d'où il avait procédé...



Dans de la « globalisation » néolibérale mercantile à l'offensive, que pouvait-il émerger d'autre qu'un « gay global », avatar de la « libération » rêvée ?



Nous sommes-nous battus pour ça ?



Pétition pour le « mariage gay » à l'heure où le mariage hétéro implose, sans s'interroger outre mesure sur le contenu possessif, oppressif du mariage. Homoparentalité à deux papas deux mamans qui revendique d'instrumentaliser les corps en mère porteuse ou donneur anonyme. Retour en force de la « romance amoureuse » et du duo/duel de la conjugalité à la mode hétérosexuelle. Changement d'état civil (bien hétéronormé ?) pour les transexuel/les...



Tout cela sent la reddition à l'ordre sexiste. On n'est plus dans la mise en procès de l'hétérosexisme machiste, mais plutôt dans le syndicalisme exigeant sa part à lui du « grain à moudre ».



En même temps que, orchestrateur sournois de nos imaginaires, s'est épanoui un espace commercial qui dicte les modes, les comportements, les goûts, l'égotisme sexuel et la futilité consommatrice.



Est-ce bien de cet utilitarisme, de ces normes et de ces « valeurs » dont les « hors-le-genre » avaient besoin ? Cela correspond-il à nos vies réelles ?



Une tentative de suicide sur quatre de jeunes de moins de 25 ans est liée à l'orientation sexuelle... la moitié des États du monde ont des coutumes ou des lois homophobes, sept pratiquent la peine de mort. Les religions à l'offensive réaniment le feu de vieilles haines infernales.



L'abrogation de vieilles lois indignes était nécessaire ici et reste urgente ailleurs ; l'égalité de droits va de soi, elle est demandée maintenant... mais de quels droits qui ne soient pas piégeurs ? de quelle égalité qui ne soit pas un miroir aux alouettes ?



Ces questions manquent cruellement dans l'agenda actuel des revendications LGBTI, non ?





Jacques Fortin est l'auteur de L'homosexualité est-elle soluble dans le conformisme ? (éditions Textuel, collection « Petite Encyclopédie Critique », 144 pages, 9,90 euros, juin 2010). Il est entré dans le militantisme homosexuel en 1975 et a été (entre autres) fondateur de l'Université d'été des homosexualités de Marseille et de la revue Masques. Il est aujourd'hui un des animateurs de l'association LGBTFormation et travaille à la sensibilisation à l'homophobie dans le Sud-Est de la France. Il est par ailleurs membre du Nouveau Parti Anticapitaliste.

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Daniela
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